Cesphotos de Stephen Shames sonnent comme une vieille cassette que l’on rembobine. Des sourires, des embrassades, des rires, des pleurs. Un voyage nostalgique dans la jeunesse des annĂ©es 1970 et 1980. NĂ© en 1947, le photojournaliste amĂ©ricain a passĂ© une grande partie de sa vie Ă  photographier les jeunes dĂ©munis partout dans le

Il y a cinquante ans tout juste, Jean Eustache tournait un film sorti de nulle part, bavard et cru, dĂ©sespĂ©rĂ© et badin, qui dĂ©chaĂźnera les passions au Festival de Cannes. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Journaliste au service Culture PubliĂ© le 12/07/2022 Ă  1738 Temps de lecture 4 min VoilĂ  un film de prĂšs de quatre heures, tournĂ© en noir et blanc au printemps-Ă©tĂ© 1972. Pas d’action. Des monologues interminables, bavardages tantĂŽt badins, tantĂŽt dĂ©pressifs. La moitiĂ© du film se passe dans des cafĂ©s de Saint-Germain-des-PrĂ©s. L’autre moitiĂ© au lit, Ă  hauteur de matelas d’appartement, avec des protagonistes allongĂ©s par terre, Ă©coutant en temps rĂ©el des chansons surannĂ©es FrĂ©hel, Damia, FrĂ©hel, Marlene Dietrich
, tuant le temps, dissertant de tout et de rien. Deux femmes et un homme
 soit le plus vieux scĂ©nario du cinĂ©ma français le fameux mĂ©nage Ă  trois ». L’homme, qui parle de maniĂšre affectĂ©e, se rĂ©vĂšle d’un narcissisme exaspĂ©rant. Les trois jeunes gens se vouvoient, on ne sait trop pourquoi. Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Avec cette offre, profitez de L’accĂšs illimitĂ© Ă  tous les articles, dossiers et reportages de la rĂ©daction Le journal en version numĂ©rique Un confort de lecture avec publicitĂ© limitĂ©e Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info Aussi en CinĂ©ma La rentrĂ©e cinĂ©ma s’annonce cinĂ©phile Des films primĂ©s Ă  Cannes au trĂšs attendu Avatar la voie de l’eau », les oeuvres qui prennent l’affiche dĂšs septembre sont variĂ©es et mettent le 7e art Ă  l’honneur. Par Fabienne Bradfer Un quartier de Los Angeles s’élĂšve contre le tournage de Fast and Furious» Critique Rocky, Rambo et Joe Smith Sylvester Stallone incarne un nouveau super-hĂ©ros Par Didier Stiers Portrait Franck Dubosc Je ne suis pas celui qu’on croit» Par GaĂ«lle Moury Critique CinĂ©ma retrouvez toutes nos critiques de films Voir plus d'articles Allez au-delĂ  de l'actualitĂ© DĂ©couvrez tous les changements DĂ©couvrir À la Une Le retour du Codeco, pour tenter de protĂ©ger le portefeuille des Belges Par Martine Dubuisson , BenoĂźt July et StĂ©phane Vande Velde Vuelta Remco Evenepoel conforte son maillot rouge de leader Analyse L’Union n’a pas besoin de MazzĂč pour ĂȘtre roi de la capitale Incendies en France un pompier de 19 ans mis en examen pour une trentaine d’incendies DĂ©codage Enseignement quand le Pacte d’excellence nous fait une rentrĂ©e pas comme les autres Par Eric Burgraff et Charlotte Hutin MĂ©tĂ©o les nuages s’installent pour le dĂ©but de la semaine rĂ©fĂ©rences Herstal mise sur l'insertion socioprofessionnelle et la participation citoyenne IT une success story au fĂ©minin L'alternance affiche des taux d'insertion Ă©levĂ©s Voir les articles de rĂ©fĂ©rences rĂ©fĂ©rences
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Senghor Ă©tait ''la synthĂšse'' des cultures africaine et française sĂ©nateur L’ancien prĂ©sident sĂ©nĂ©galais LĂ©opold SĂ©dar Senghor symbolise ''l'image la plus accomplie’’ de la synthĂšse des cultures africaine et française, a dĂ©clarĂ©, samedi Ă  Ziguinchor sud, le sĂ©nateur-maire de CompiĂšgne, Philipe Marini. ’’Le prĂ©sident Senghor a vraiment Ă©tĂ© cette image la plus accomplie des deux cultures. 
, La prĂ©sence d’une personnalitĂ© comme celle du prĂ©sident LĂ©opold SĂ©dar Senghor montre que la prĂ©sence de la France en Afrique a créé une belle synthĂšse et a laissĂ© des traces qui comportent des aspects trĂšs positifs’’, a-t-il dit, lors d’un point de presse. M. Marini, prĂ©sident de la commission des finances du SĂ©nat français UMP, opposition parlementaire, a effectuĂ©, samedi, une visite d’amitiĂ© et de courtoise Ă  Ziguinchor, sur invitation du maire Abdoulaye BaldĂ©. ’Le prĂ©sident LĂ©opold SĂ©dar Senghor reprĂ©sente Ă  la fois ce que l’ñme africaine a produit de plus savant et de plus beau. Et ce que la tradition littĂ©raire française a pu produire comme forme d’esprit attachĂ©e Ă  la beautĂ© des textes, Ă  la curiositĂ© et attachĂ© Ă  tout ce qui permet de progresser, d’apprendre et d’accĂ©der Ă  un savoir universel’’ a-t-il soutenu. Le parlementaire français estime cependant qu’il appartient Ă  la France et au SĂ©nĂ©gal de ''savoir ĂȘtre Ă  la hauteur'', relevant que ’le prĂ©sident Senghor a mis la barre trĂšs haut’’. M. Marini Ă©tait accompagnĂ©, lors de sa visite Ă  Ziguinchor, d'Oumar BĂą, conseiller municipal chargĂ© de l’intĂ©gration et du respect de la diversitĂ©. Suite Ă  une visite guidĂ©e de certains sites, les maires de CompiĂšgne et de Ziguinchor ont prĂ©sidĂ© une rĂ©union de travail Ă©largie au bureau municipal, aux prĂ©sidents de commission et de service administratif et technique. A l’issue de la sĂ©ance de travail, les deux parties ont ciblĂ© des actions de coopĂ©ration dans les domaines de l’amĂ©nagement et la gestion urbaine espaces verts et planification, apport d’expertise sur des sujets techniques Port de plaisance de Boudody, annonce le communiquĂ© final transmis Ă  la presse. Les maires de CompiĂšgne et de Ziguinchor veulent aussi crĂ©er une association dĂ©nommĂ©e AmitiĂ© Ziguinchor-CompiĂšgne, afin de collecter des fonds pour le financement de projets ciblĂ©s par les deux parties. Etce qui Ă©tait moins agrĂ©able, il fallait ensuite se rincer les cheveux au vinaigre. C'Ă©tait la fin des annĂ©es quarante. Les auteurs en remontant le temps, offrent aux enfants, parents et grands-parents un moment privilĂ©giĂ© pour dĂ©couvrir le temps qui passe.
SuccĂ©dant Ă  deux films ayant joliment esquissĂ© les promesses d’un style en voie d’épanouissement, La Belle personne, cinquiĂšme long-mĂ©trage de Christophe HonorĂ©, libre adaptation » de La Princesse de ClĂšves de Madame de Lafayette, déçoit un peu par son Ă©tonnant manque d’indĂ©pendance. N’en dĂ©plaise Ă  certains hommes politiques, aux dates de pĂ©remption beaucoup plus limitĂ©es, qui, croyant s’attirer les faveurs du plus grand nombre, trouvent plaisant de conspuer la grĂące littĂ©raire soi-disant dĂ©suĂšte de La Princesse de ClĂšves », le fameux roman de Madame de la Fayette. Force est de constater qu’hier comme aujourd’hui, ce beau spectacle de l’amour se joue, lui, toujours dans la cour des grands
 La meilleure preuve Ă©tant la transposition et non l’adaptation qu’en a faite Christophe HonorĂ©, l’an passĂ©, sur grand Ă©cran. La Belle personne, film fluide, irrĂ©sistible de frĂ©missement, de rapiditĂ© et de jeunesse, est d’autant plus Ă  conseiller qu’une Ă©dition DVD chez TF1 Video est sortie ces jours-ci dans les bacs. Clouant dĂ©finitivement le bec aux dĂ©magogues imprudents. Et toc ! En guise de scĂšne d’ouverture, littĂ©ralement une porte de lycĂ©e, massive, qui s’écarte sur une poignĂ©e dĂ©sordonnĂ©e d’élĂšves. Le plan est filmĂ© de l’intĂ©rieur et, trĂšs simplement, tout est dit. Le dĂ©cor, d’abord pour l’essentiel, une cour de lycĂ©e parisien, caisse de rĂ©sonance d’un prĂ©sent vibrant. Vaste et fermĂ©e Ă  la fois, foisonnant de galeries, de balcons et de couloirs, comme autant de niches propices aux coups de théùtres et aux intrigues, elle renvoie bien sĂ»r Ă  la cour royale de La Princesse de ClĂšves. Jamais cour n’a eu tant de belles personnes. Tout a dĂ©butĂ© avec ces quelques mots de Mme de la Fayette, mots qui ont entraĂźnĂ© dans mon esprit l’idĂ©e d’une autre cour, celle d’un lycĂ©e parisien, avec d’autres belles personnes, la jeunesse d’aujourd’hui », a lui-mĂȘme expliquĂ© Christophe HonorĂ© au moment de la sortie du film. De fait, cette rĂ©actualisation de la notion de cour projette immĂ©diatement le spectateur sur une scĂšne, dĂšs ce premier plan, tel un lourd rideau de théùtre qui s’entrouvre. Nul code, ni pesanteur, ni dĂ©suĂ©tude scolaire n’en dĂ©plaise aux fĂącheux. La grĂące de Christophe HonorĂ©, qui a d’abord Ă©tĂ© Ă©crivain avant de livrer une suite en crescendo de beaux films, c’est qu’il parvient Ă  capter ce qu’il y a de plus vivant, de plus atemporel, dans ces jeux cruels de l’amour, Ă©ternellement recommencĂ©s. Tout Ă  fait d’aujourd’hui, et pourtant tout Ă  fait d’hier aussi, ses adolescents – d’une beautĂ© singuliĂšre en effet – donnent justement le sentiment d’ĂȘtre en perpĂ©tuelle reprĂ©sentation. Soucieux, comme les aristocrates du XVIe siĂšcle, du regard de l’autre, mĂȘme si, peut-ĂȘtre, les raisons sont dĂ©sormais diffĂ©rentes la bisexualitĂ© cachĂ©e de l’un, par exemple. Confer l’enchaĂźnement rĂ©pĂ©tĂ© des gros plans sur les visages dans les salles de classe, scĂšnes rĂ©currentes qui ressemblent Ă  s’y mĂ©prendre aux Ă©pilogues provisoires d’actes successifs, avant la chute finale la belle Junie quitte la scĂšne, entendez la terre ferme, sur un bateau
.. Bien sĂ»r, tout au long de ces tours et dĂ©tours virevoltants, narrĂ©s comme une tragĂ©die – on ne badine pas avec l’amour, Ă  cet Ăąge-lĂ  – la langue peut sembler un peu littĂ©raire, les citations cinĂ©philes un poil appuyĂ©es. Reste qu’entendre Louis Garrel – acteur fĂ©tiche d’HonorĂ©, qu’il retrouve ici pour la 4e fois – murmurer, dĂ©fait, perdu Je suis dans une absolue dĂ©tresse amoureuse », n’a Ă©videmment rien de ridicule. Non plus que la rondeur tout en clair-obscur de LĂ©a Seydoux, clone bouleversant d’Anna Karina. Car grĂące Ă  lui, grĂące Ă  elle, grĂące Ă  ces textes et sous-textes si joliment dĂ©ployĂ©s, Christophe HonorĂ©, rejeton prodigue assumĂ© et reconnaissant de la pourtant lointaine Nouvelle Vague reste profondĂ©ment lui-mĂȘme. La belle personne lui ressemble, mix subtil d’exigences, de regrets, d’élans, de renoncements, de fatalitĂ©s. Naviguant, fluide, alerte, enchantĂ©-dĂ©senchantĂ© refrains de Nick Drake Ă  l’appui de la Renaissance aux annĂ©es 2000 en passant par les glorieuses 60’s pour mieux distiller un sentiment irrĂ©sistible d’éternitĂ©. BONUS DVD Petit bonus en quantitĂ© sinon en qualitĂ© HĂŽtel Kuntz », court mĂ©trage de Christophe HonorĂ© de 15 minutes, rĂ©alisĂ© en 2008 avec une partie des lycĂ©ens de La belle personne » dont Simon Truxillo, nanti d’une nouvelle coupe de cheveux. Noir et blanc dans un Paris estival, rĂ©alisĂ© avec une mĂȘme Ă©conomie de moyens qu’au temps de ses illustres aĂźnĂ©s Rivette, Godard, Truffaut, ce petit film rieur se joue prĂ©cisĂ©ment de ces rĂ©fĂ©rences pour mieux, lĂ  encore, les rĂ©actualiser, les transposer. Il s’ouvre sur le visage et le corps Ă©pais d’un voyeur, matant quatre beaux adolescents sur un court de tennis. Mise en abĂźme ou pas du cinĂ©aste, le fait est que les quatre loustics, pas dupes, vont gentiment l’humilier, avant que l’on enchaĂźne sur une filature pataude dudit mateur, dĂ©bouchant sur une modeste chambre d’hĂŽtel Kuntz, donc. OĂč il ne se passera pas forcĂ©ment ce que l’on croit
 Ce que l’on entend, en tout cas, ce sont quelques phrases lues Ă  la volĂ©e par le trentenaire joufflu trĂšs Nouvelle vague, ça, telle le regret taciturne qu’engendre le vice ». Comme quoi, en quelques plans et clins d’Ɠil, Christophe HonorĂ© sait, Ă  l’occasion, trousser une aimable petite fable. Au fait, juste pour le plaisir, sachez que cet HĂŽtel Kuntz existe vĂ©ritablement Ă  Paris, nichĂ© rue des Deux gares, dans le 10e arrondissement, Ă  l’angle
 de la rue La Fayette. Ben tiens !
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Comme dans toutes les langues, en russe, certaines couleurs sont porteuses d’un sens cachĂ©. La couleur indĂ©niablement la plus remarquable et incontournable est le rouge. Le mot krassnyĂŻ » rouge a la mĂȘme racine que krassivyĂŻ » beau et leur signification est en effet trĂšs proche. La place Rouge par exemple est nommĂ©e krassnaĂŻa » non pas en raison de sa couleur mais de sa beautĂ©. Elle aurait pu s’appeler KrassivaĂŻa » belle.Au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle, le rouge est devenu le symbole absolu du communisme. AprĂšs la rĂ©volution de 1917, le drapeau national est devenu rouge et l’est restĂ© jusqu’en 1991. Pour les communistes, le rouge symbolise la couleur du sang que le prolĂ©tariat a versĂ© dans son combat pour se libĂ©rer du joug l’ùre soviĂ©tique, chaque citoyen, dĂšs son enfance, Ă©tait plongĂ© dans la symbolique rouge tous les enfants de 10 Ă  14 ans devenaient pionniers » Organisation de la jeunesse communiste et Ă©taient obligĂ©s de porter au cou le foulard rouge, en signe d’ opposition, la couleur blanche est devenue celle de l’ennemi idĂ©ologique. Suite Ă  la guerre civile entre les russes blancs » et rouges » qui sĂ©vit de 1918 Ă  1920, les blancs vaincus ont Ă©tĂ© contraints de fuir le pays, crĂ©ant la vague d’immigration blanche. En URSS, le blanc est devenu synonyme d’ennemi du peuple et de russe a sept couleurs et pour se rappeler de leur succession, il existe une phrase mnĂ©motechnique qui reprend les premiĂšres lettres de chaque couleur en russe, ce qui donne la phrase Chaque chasseur souhaite savoir oĂč se tapit le faisan ». L’orange connaĂźt Ă©galement, depuis la rĂ©volution Ă©ponyme qui a eu lieu en Ukraine il y a une dizaine d’annĂ©e, son heure de gloire idĂ©ologique. L’orange est aujourd’hui symbole de libĂ©ralisme pro occidental. Le jaune et le vert, eux, ont une connotation universelle. La presse jaune », de boulevard est la presse Ă  scandale qui colporte des ragots. Le vert renvoie aux Ă©cologistes et Ă  la protection de l’environnement. La couleur violette est utilisĂ© dans une expression typiquement russe pour exprimer l’indiffĂ©rence totale Cela m’est violet » cela ne m’intĂ©resse pas, je n’en ai rien Ă  faire ».Dans les bleus, la nuance bleu ciel » golouboĂŻ a un statut particulier car elle est considĂ©rĂ©e comme une couleur Ă  part entiĂšre et gĂ©nĂšre un grand nombre d’associations dans l’imaginaire collectif. D’une part, elle servait Ă  dĂ©signer le sang bleu, le sang noble, l’appartenance Ă  la noblesse et Ă  l’aristocratie. Puis, Ă  l’ùre soviĂ©tique et surtout dans les annĂ©es 1960, le bleu clair » a Ă©tĂ© assimilĂ© au romantisme aventurier de la conquĂȘte du Grand Nord une chanson populaire de l’époque Ă©voque les villes bleues » et appelait la jeunesse Ă  partir sur les chantier de SibĂ©rie pour construire un avenir radieux. Les rĂȘves bleus » correspondaient Ă  ces illusions d’un avenir meilleur. Et l’émission la plus regardĂ©e Ă  la tĂ©lĂ©vision soviĂ©tique s’appelait La flamme bleue » en rĂ©fĂ©rence Ă  la couleur de l’écran noir et blanc du poste de durant les vingt derniĂšres annĂ©es, ce mot a connu un revirement inattendu. En effet, golouboĂŻ » est devenu l’euphĂ©misme le plus rĂ©pandu pour dĂ©signer les homosexuels dĂšs qu’il a Ă©tĂ© possible d’en discuter publiquement. Et cela s’est propagĂ© jusqu’au dessin animĂ© soviĂ©tique somme toute innocent, Le chiot bleu » qui parle d’un petit chien solitaire, que personne n’aime en le teintant d’une connotation Ă©rotique que les auteurs Ă©taient loin de pouvoir envisager Ă  l’époque de sa crĂ©ation. Cet article vous a intĂ©ressĂ© ? Nous attendons vos questions et rĂ©actions ci-dessous ou sur notre page Facebook. Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire. Recevez le meilleur de nos publications hebdomadaires directement dans votre messagerie.
Ethabituellement, lorsque je les revois un ou deux mois aprÚs, soit les choses se sont enclenchées, malheureusement, vers un début d'anorexie, soit les parents, une fois sur deux, annulent le rendez-vous: ils appellent en disant qu'ils me remercient parce qu'en fait, cela va beaucoup mieux, c'est réglé, ou ils viennent pour s'entendre dire que tout va bien, on se
Le ChĂąteau de mon pĂšre, La BoĂźte Ă  Bulles Devenu une attraction touristique Ă  la rĂ©sonance mondiale, le ChĂąteau de Versailles doit son incomparable statut Ă  la tĂ©nacitĂ© d’un homme Ă  qui la BD Le ChĂąteau de mon pĂšre rend un vibrant hommage. La BoĂźte Ă  Bulles ravive dans un Noir et Blanc classieux une histoire Ă©chelonnĂ©e entre la fin du XIXe siĂšcle et la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle avec comme Ă©picentre l’homme Ă  l’origine de la rĂ©surrection de Versailles, Pierre de Nohlac. PassionnĂ© acharnĂ©, il a occupĂ© a plus grande partie de sa vie Ă  se battre contre une administration rigide et les blocages psychologiques de ses contemporains pour replacer le chĂąteau longtemps assoupi au centre de l’échiquier. La BD se lit comme un conte merveilleux, un exquis moment de lecture! Une histoire vraie C’est le fils de Pierre de Nohlac, Henri, qui grave dans le marbre une histoire que tout le monde aurait ignorĂ©e sans son heureuse initiative. Le rĂ©cit dĂ©bute en 1887 quand le tout jeune Henri et son frĂšre accompagnent leurs parents Ă  Versailles. Leur pĂšre Pierre a Ă©tĂ© nommĂ© attachĂ© et l’aventure peut commencer. La grande histoire se mĂ©lange Ă  des anecdotes familiales pour souligner la tĂ©nacitĂ© de celui qui abattra les obstacles pour conserver la beautĂ© des lieux et attirer les capitaux nĂ©cessaires Ă  sa prĂ©servation. Si la mĂšre de famille considĂšre surtout le chĂąteau comme une maĂźtresse capricieuse, l’attachĂ© rĂ©ussit tant dans son ouvrage qu’il devient conservateur tandis que le chĂąteau regagne de son lustre. Le rĂ©cit Ă©chafaudĂ© par MaĂŻtĂ© Labat est captivant tandis que l’organisation d’expositions et les visites de hauts dignitaires Ă©trangers comme le Tsar Nicolas II sont Ă©voquĂ©es dans des articles qui contribuent Ă  la renaissance du chĂąteau. Difficile de croire en 2019 que la distance entre Paris et le chĂąteau semblait un gouffre infranchissable avant que le train ne diminue considĂ©rablement le temps de ce qui Ă©tait alors un pĂ©riple. C’est avec ce type d’historiette que la BD rĂ©ussit Ă  maintenir l’attention du lecteur tandis que les annĂ©es s’égrĂšnent, que certains enfants des parents Nohlac dĂ©cĂšdent prĂ©maturĂ©ment et que la vie suit son cours. C’est aussi le souvenir douloureux de l’avĂšnement de l’Allemagne Bismackienne avec la proclamation de l’empire allemand et l’avĂšnement de l’empereur Guillaume 1er dans la Galerie des Glaces qui rappelle que la BD est tout aussi historique. Le dessin dAlexis Vitrebert ranime les lieux et accompagne le rĂ©cit dans sa majestĂ©. Dans la RĂ©publique rĂ©installĂ©e Ă  la fin du XIXe siĂšcle, raviver le souvenir des rois, mĂȘme sous le prisme de l’architecture et de la peinture, n’allait pas de soi. Mais que peut le destin contre un homme rĂ©solu et infatigable? Il aura fallu que Pierre de Nohlac se batte pour que le chĂąteau de Versailles attire les capitaux amĂ©ricains nĂ©cessaires Ă  sa rĂ©novation. Les passionnĂ©s d’histoire trouveront leur compte dans Le ChĂąteau de mon PĂšre avec une lecture qui multiplie les apartĂ©s savants et les souvenirs mĂ©morables. Une perle! Infos de l’éditeur Enfant, Henri de Nolhac a souffert de l’absence de son pĂšre, bien que celui-ci passe ses journĂ©es Ă  quelques mĂštres du domicile familial. Car son pĂšre travaille au ChĂąteau de Versailles. Ou plutĂŽt a dĂ©diĂ© sa vie au Palais du Roi-Soleil. Alors, forcĂ©ment, l’enfant en a bien souvent assez du fameux ChĂąteau de [son] pĂšre
 En 1887, Pierre de Nolhac est nommĂ© attachĂ© au ChĂąteau de Versailles afin de veiller sur les collections de ce dernier, derniers trĂ©sors d’une royautĂ© dĂ©sormais abolie. Mais le jeune homme a de l’ambition il veut redonner au chĂąteau une place de choix dans le coeur des politiciens, des artistes, des Français tout simplement. Versailles obsĂšde Pierre de Nohlac sans le mener Ă  la folie, occupe ses nuits sans l’empĂȘcher de dormir mais l’éloigne de ses obligations de pĂšre et de mari sans mĂȘme qu’il ne le rĂ©alise. Dans ce rĂ©cit mĂȘlant grande et petite histoire, on soulĂšve les jupes de Versailles avec un voyeurisme dĂ©licieux ! Date de parution 27 novembre 2019Auteur MaĂŻtĂ© Labat, Jean-Baptiste VĂ©ber, Alexis Vitrebert Editeur La BoĂźte Ă  BullesPrix 26 € 176 pages
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  • que la jeunesse Ă©tait belle en noir et blanc